23-24 nov. 2023 Paris (France)

Appel à participation

 

 

Assises de la SFSIC 2023

État des lieux et perspectives des SIC  

 

23 et 24 Novembre 2023 

Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation
Paris Ve
 
Amphithéatre Poincaré 
Accès : 25 rue de la montagne Sainte Geneviève 75005 Paris
 
 
 
Pour des raisons de sécurité INSCRIPTION OBLIGATOIRE => https://assisessfsic23.sciencesconf.org/registration 
 
Clôture des inscriptions le 15/11 
 
 
Télécharger le programme 
 

Il semble nécessaire, et d’autant plus dans la conjoncture actuelle et les transformations qui affectent les établissements d’enseignement supérieur et nos activités d’enseignement et de recherche, de faire un état des lieux des Sciences de l’Information et de la Communication. Pour ce faire, la SFSIC organise des Assises sur deux journées (les 23 et 24 Novembre 2023) qui seront l’occasion de discuter, de débattre et de réfléchir collectivement aux enjeux et perspectives concernant les trois volets fondamentaux de nos activités (recherche, formation et carrières). 

Les nombreuses réformes qui participent à modifier le paysage de l’ESR, la numérisation généralisée des sociétés, posent des questions majeures pour les SIC et transforment directement nos pratiques d’enseignement, de recherche ainsi que nos objets. Ces logiques de transformations pour notre discipline particulièrement, et bien au-delà des questions qu’elles posent en termes de fonctionnement de l’ESR, interrogent directement et politiquement la place et le rôle des SIC dans le cadre institutionnel, social et sociétal. En effet, par exemple des questions liées au développement et à l’utilisation des données (notamment avec l’évolution des applications de type Intelligence Artificielle), à l’industrialisation du numérique, aux médias et à la médiatisation, plus largement aux mutations organisationnelles, sociétales, environnementales, économiques et politiques contemporaines, font l’objet de nombreuses recherches en SIC parfois mal connues et peu visibles au-delà de notre communauté et de nos formations. 

Qu’il s’agisse de l’apparition de nouveaux champs, de nouvelles règles, qu’il s’agisse de la reconfiguration des structures et des espaces comme de nos activités, ces mutations posent une pluralité de questions auxquelles nous avons peu l’occasion de nous confronter collectivement : Comment, dans cette conjoncture, affirmer l’opérationnalité des SIC, sans l’y réduire ? Comment maintenir l’exigence de formations de qualité adossées à une recherche de haut niveau ? Quelles articulations de la formation et de la recherche - dans un paysage en transformation - dans ses différents niveaux : institutionnel, collectif et individuel ?  Et comment rendre lisibles et visibles les apports des SIC tout en restant – dans cette conjoncture complexe - en phase avec la réalité quotidienne et les activités des Enseignants-Chercheurs ?  

Dès lors, quelques pistes de questionnements et axes de discussions possibles peuvent être envisagés autour des volets suivants : 

 1.     Cadrage général 

Existe-t-il réellement des Sciences de l’Information et de la communication en France ? Cette question peut paraître provocante mais :

  • La liste des disciplines du ministère mentionne « Information-communication » et non l’existence d’une « science de l’information-communication »
  • Les SIC se sont définies initialement et depuis fort longtemps comme une « interdiscipline », c’est-à-dire sans fond épistémologique commun susceptible d’être discuté et développé, ni références communes, ni objets communs. 
  • Certains chercheurs sont tentés d’affirmer qu'il existerait des « approches communicationnelles » ou « informationnelles » des processus et pratiques d’information et de communication, sans à aucun moment définir ce qui peut être entendu sous cette proclamation tautologique. Dans les faits, les approches sont empiristes, ou positivistes, ou pragmatiques, voire sociologiques ou anthropologiques, ou psychosociologiques ou sociolinguistiques, ou économiques ou politiques…

Ainsi, il est sans doute temps de travailler à valoriser ce qui peut permettre d’affirmer que les SIC sont une discipline scientifique et d’en expliciter les fondements épistémologiques, les champs scientifiques et objets communs.

 2.     Recherche 

Autour de la recherche pourront être discutées, par exemple, des questions et des enjeux relevant : 

  • Des champs de recherches déployés et de leurs fondements épistémologiques comme de leurs grandes questions et orientations à la fois dans les travaux de recherches et les enseignements 
  • Des croisements des recherches et des collaborations dans les différentes structures administratives, institutionnelles, professionnelles, ou autres…. 
  • Des financements et les logiques projets et leurs incidences sur les dynamiques de structuration des champs des équipes, des laboratoires, des GER… 
  • Des politiques éditoriales, et les logiques de publication, d’évaluation et de diffusion des productions… 
  • Des grandes directions de prise en compte et de rayonnement de la recherche française à l’international….
  • Etc. 

 3.     Formation 

Autour des enjeux de formation pourront être discutées par exemple :

  • Les grands champs de structurations et de contenus d’enseignements et de formation, de leurs cohérences, de leur adéquation avec ce que nous pouvons percevoir de l’évolution des demandes sociales et des orientations technologiques, réglementaires et anthropologiques. 
  • Les politiques de transformations réglementaires et leurs incidences sur nos filières : LRU, ParcoursupTrouver mon master… 
  • La réforme des BUT et les approches par compétences
  • Les incidences liées aux fusions et aux regroupements sur forme de grands établissements, ouverture à la concurrence des écoles privées. Ainsi, dans ce contexte, quelle visibilité (attractivité) et quelles offres des SIC dans les établissements publics avec la montée en puissance et la revendication du numérique dans nombre de disciplines ? 
  • La place des entreprises dans les formations – et quels effets – en termes de contenus et d’attentes, avec les contrats d’apprentissage, d’alternance, quelle place de la recherche et des approches critiques ? 
  • Etc. 

 4.      Carrières et institutions

Enfin, les carrières et activités enseignants-chercheurs (EC), saisies dans les évolutions actuelles et prévisibles de leur rapport à une demandes sociale, de leurs relations aux structures d’enseignements et de recherche, pourront être abordées des questions relevant : 

  • Des évolutions réglementaires, notamment le rôle et la place des CNU, les logiques de primes, le repyramidage…
  • De la place des SIC dans les instances décisionnelles aux sein des établissements, des RPS également avec des évolutions de la nature des activités et des incidences sur les carrières et leur déroulé ; 
  • De la formation des doctorants, des débouchés ainsi que l’attractivité du métier d’EC,
  • Des dotations en postes au niveau local et national … 
  • Etc. 

 

Ces pistes ne sont ni exhaustives, ni limitatives, et la réflexion collective se fondera sur vos expériences autour de ces volets. 

Ainsi, nous vous demandons de nous adresser de courtes propositions (500 – 800 mots) sur vos initiatives en la matière - thématique traitée, modalités, limites, questions sur la plateforme sciencesconf à l’adresse : assisessfsic23.sciencesconf.org avant le 25 Juillet 2023. 

Ces éléments nous permettront de préparer un programme adapté sous forme de tables rondes et d’ateliers. 

 

 

 

Responsables des comités scientifique et d’organisation 

 

Sidonie Gallot – Université Paul Valery Montpellier 3 – Administratrice 

Philippe Bonfils – Université de Toulon – Président d’honneur 

Christian le Moënne – Université Rennes 2 – Président d’honneur

 

Membres des comités scientifique et d’organisation 

 

Sylvie Alemanno-Parrini – CNAM – Présidente de la SFSIC

Vincent Bullich – Université Lumière Lyon 2 – Secrétaire Général de la SFSIC

Quentin Mazel – Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle – Trésorier de la SFSIC

 

Dominique Bessières – Université Rennes 2 – Vice-président commission Relations Professionnelles 

Fabien Bonnet – Université de Bourgogne – Vice-président commission Communication 

Fanny Bougenies – Université Polytechnique Hauts de France – Administratrice

Sabine Bosler – Université haute Alsace - Administratrice

Patrice de la Broise – Université de Lille – Président d’honneur 

Sarah Cordonnier – Université Lumière Lyon 2 – Vice-présidente commission Recherche 

Pauline Escande-Gauquié – Université Paris Sorbonne – CELSA - administratrice

Laurence Labardens-Corroy – Université de Lorraine – Vice-présidente commission Formation 

Marcela Patrascu – Université Rennes 2 – Administratrice

Carsten Wilhelm – Université Haute Alsace – Vice-président relations internationales 2018 – 2023

Laurie Schmitt – Université Grenoble Alpes - Administratrice

Virginie Sonet – Aix Marseille Université – Administratrice 

Élise Maas – Présidente de la section Relations Publiques IHECS –Vice-présidente commission formation 2015-2023

 

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